Edward Burel

Une fois son diplôme d’architecte obtenu, Edward Burel s’engage sur tout type de projets dans différentes agences : conception de logements sociaux, de salle de spectacle ou encore de demeures luxueuses. Passionné par l’aspect historique des choses, il entame une aventure riche intellectuellement et culturellement auprès de l’un des architectes en chef des monuments historiques de Paris, une personne importante dans l'apprentissage de son futur métier (déontologie, respect des différents intervenants d'un chantier... de l’honnêteté et de l’égalité. A la suite de ses nombreuses expériences, il décide de monter sa société, d’abord en partenariat avec un ami, puis seul lorsque son collaborateur s’installe aux Etats-Unis

Edward Burel ne se qualifie pas comme un artiste, bien qu’il aime procurer de l’émotion à autrui il est architecte : "nous créons des espaces de vie avant tout" Il se délaisse de tout ce qui est superflu. Avant toute chose dans ses réalisations l'aspect fonctionnel est important, une fois cela, il travaille l'esthétisme et non l’inverse… ! Lorsqu’il débute un projet, c’est un processus de maturation de la pensée qui évolue jour après jour pour aboutir à la réalisation de croquis d’intention, de schémas, de croquis, de citations, de remarques. Edward Burel schématise ses idées sur le papier avant d’entamer la conception numérique de plans et de 3D. Son inspiration émane des réalisations d’architectes tel que BIG (Bjarke Ingels Group), Tadao Ando ou encore Franck Lloyd Wright. Pour ses design Livingstone, la Torii s’inspire des portes de temple japonais et la Sandiego de la faille du Salk Institute de Louis Khan. Avant d’intégrer l’aventure Livingstone, Edward Burel avait déjà travaillé avec nos unités de production pour la conception de sa table TMVM. Cette table se compose de trois palettes réalisées en marbre. Ce fut un processus de création inhabituel ! Ce qui habituellement demande de la réflexion pour la conception d’un projet s’est présenté ici comme une idée soudaine et aboutit dès le début : un jeu conflictuel entre différents éléments, le contemporain faisant ressortir l’ancien et inversement, la confrontation, l'opposition de la forme et de la matière, un clin d'œil provocant.

Le conseil qu’il donnerait à un jeune architecte est de beaucoup travailler, de toujours croire en soi, sans jamais abandonner "le travail finit toujours par payer", des valeurs observables dans ses réalisations, aussi bien dans la création de ses tables Livingstone que dans la rénovation de notre showroom, un joyau de l’architecture et du design.